Un chien qui était en train de mâchouiller le petit corps d’un chat baignant dans son sang, lâche sa prise et cours vers moi en jappant. La solution est claire: je dévale la rive et plonge. L’eau qui m’absorbe est chaude, ce qui n’est pas normal, mais je l'accepte comme étant une conséquence directe de la présence des bateau-fantômes dans cette Rivière. Je nage facilement en direction du petit bateau où les arbres m'ont dit voir quelque chose d'une valeur incalculable. J’entends un éclaboussement. Me retournant je vois le chien nager lui aussi vers le bateau. Sans doute est-ce un chien parfaitement normal qu’un Esprit a possédé, un des Habitants du CIL géant.
Le chien (à qui l’Esprit a attribué des pouvoirs surnaturels) me dépasse et arrive à l’embarcation avant moi. Il y monte, de la fumée lui sortant des yeux. Il se retourne et me regarde. J’arrive moi aussi au bateau et y monte rapidement, ma cape mouillée se moulant à mon corps en une épaisseur lourde et réconfortante, comme une armure, des ailes de chauve-souris. On se regarde. Dans le fond du bateau, entre nous deux, je vois une lance de bois à pointe de pierre taillée. Une arme archaïque et puissante. L'objet précieux.
Soudain il me saute à la gorge, non plus un chien mais une bête rouge quasi-préhistorique. Je le repousse tant bien que mal mais il me tient le cou et m’étouffe. Je lui donne plusieurs coups de pieds, il tombe à la renverse. Je me jette sur la lance et la ramasse. Le chien devenu bipède en attrape une extrémité. Mes mains glissent sur le bois, glissent jusqu'à la pointe. Alors que je perds prise la pointe se sépare de la lance et c'est sans hésiter que je plonge avec ma moitié de trésor.
Le chien (à qui l’Esprit a attribué des pouvoirs surnaturels) me dépasse et arrive à l’embarcation avant moi. Il y monte, de la fumée lui sortant des yeux. Il se retourne et me regarde. J’arrive moi aussi au bateau et y monte rapidement, ma cape mouillée se moulant à mon corps en une épaisseur lourde et réconfortante, comme une armure, des ailes de chauve-souris. On se regarde. Dans le fond du bateau, entre nous deux, je vois une lance de bois à pointe de pierre taillée. Une arme archaïque et puissante. L'objet précieux.
Soudain il me saute à la gorge, non plus un chien mais une bête rouge quasi-préhistorique. Je le repousse tant bien que mal mais il me tient le cou et m’étouffe. Je lui donne plusieurs coups de pieds, il tombe à la renverse. Je me jette sur la lance et la ramasse. Le chien devenu bipède en attrape une extrémité. Mes mains glissent sur le bois, glissent jusqu'à la pointe. Alors que je perds prise la pointe se sépare de la lance et c'est sans hésiter que je plonge avec ma moitié de trésor.
Je reviens à la rive, fatigué par cette lutte et toute cette nage. J’ai la pointe de lance, grand bien m’en fasse. Le bipède rit de moi, me nargue pour que je retourne me battre pour l’autre moitié.
Ça n’en vaut pas la peine. Il n’y a rien que je ne puisse surmonter sans une lance, quoique en disent les arbres.
Ça n’en vaut pas la peine. Il n’y a rien que je ne puisse surmonter sans une lance, quoique en disent les arbres.
3 commentaires:
Les arbres ont dit voir quelque chose d'une valeur incalculable...
le cou...étouffé..
La nuit dernière j'ai rêvé que j'essayais vainement de tuer un pauvre petit hamster sans défense; j'ai commencé par vouloir l'étouffer, il ne mourrait jamais, puis j'ai essayé de l'assommer avec un objet dont je ne me souviens plus, rien n'y faisait, il ne voulait absolument pas mourir..puis je me suis éveillée parce que j'en avais tout simplement assez de vouloir le faire disparaître..
Il faut laisser aller les choses parfois, les laisser aller dans toutes les directions possibles de l'Impossible, aussi diamétralement opposées qu'elles puissent paraître...parfois...
Mortifer est un artisan, il taille des Objets de plus en plus Précieux pour les Fées...démesurément fêlées...;-)
Merci à toi mon cher Simon, de bien vouloir faire apparaître tes mots... à l'horizontal...
...quoique en disent les arbres....
Merci à toi, Louise, pour ta patience et ta loyauté.
Ce n'est rien à comparer à ce que TU me donnes, TOI, Mortifer, et " les autres ". Merci.
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