Des poils se détachent du chat et s’envolent, un nuage de petits poils flottant autour de moi. Parfois la végétation abondante de la rive m’oblige à marcher dans l’eau, ce que je fais lourdement et sans hésiter. Mon corps me semble très loin de moi, ma tristesse concentrant tout mon être en un seul endroit: ma tête et ses pensées.
Finalement j’arrive à un gros tuyau sortant de la terre, d'où se jette un filet d’eau souillée.
Je me penche et j’y entre.
Je suis dans le noir pendant quelques pas, puis je passe par un espace éclairé, un trou en haut de moi qui laisse passer la lumière de la rue que je traverse par le dessous.
Mon corps a peu à peu réchauffé celui du chat, l’assouplissant un peu. Il prend la forme du réceptacle de mes bras, et semble plein de gratitude… des apparences d’émotions jusque dans la mort.
Après un long moment d’aveuglement dans ce tuyau, mon pied touche autre chose que du métal. Je m’enfonce maintenant dans un tunnel de terre. Il fait toujours aussi noir mais la progression est moins désagréable parce que mes pieds ne sont plus dans l’eau, ma main qui tâtonne ne rencontre plus les côtés froids du métal qui me gelaient les doigts.
Le tunnel ondule, s’étend, parfois recouvert d’un petit lichen phosphorescent, puis il grandit, se rétrécit. Je dois ramper, le chat contenu dans une bandoulière improvisée avec un pan de ma cape que je retiens avec mes dents. Je progresse; la terre vibre au rythme des machines qui doivent être au-dessus de moi.
Finalement j’arrive à un gros tuyau sortant de la terre, d'où se jette un filet d’eau souillée.
Je me penche et j’y entre.
Je suis dans le noir pendant quelques pas, puis je passe par un espace éclairé, un trou en haut de moi qui laisse passer la lumière de la rue que je traverse par le dessous.
Mon corps a peu à peu réchauffé celui du chat, l’assouplissant un peu. Il prend la forme du réceptacle de mes bras, et semble plein de gratitude… des apparences d’émotions jusque dans la mort.
Après un long moment d’aveuglement dans ce tuyau, mon pied touche autre chose que du métal. Je m’enfonce maintenant dans un tunnel de terre. Il fait toujours aussi noir mais la progression est moins désagréable parce que mes pieds ne sont plus dans l’eau, ma main qui tâtonne ne rencontre plus les côtés froids du métal qui me gelaient les doigts.
Le tunnel ondule, s’étend, parfois recouvert d’un petit lichen phosphorescent, puis il grandit, se rétrécit. Je dois ramper, le chat contenu dans une bandoulière improvisée avec un pan de ma cape que je retiens avec mes dents. Je progresse; la terre vibre au rythme des machines qui doivent être au-dessus de moi.
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