Cette douce odeur de putréfaction propre à l’automne me remplit. Je vois dans cette senteur le moyen de communication des arbres. Avec des arômes ils me parlent. M’envoyant une odeur de sève et de bois vert (ce qui pour eux est associé à la hache et à la blessure), ils me disent que je me dirige vers un lieu de Périls; ils m’expliquent la nature du danger par une odeur de feu de bois, mêlée à celle de la fumée de feuilles mortes, ce qui signifie que ce qui m’attend dévore et brûle, des Forces Explosives de toutes sortes, Modernes autant qu’Éternelles.
Pour la première fois ce soir j’ai peur car là où je vais je devrai endurer et souffrir. Je devrai survivre à ce qui veut tout anéantir, utilisant mon appartenance à ce Jour Spécial et ne laissant pas ma ruse s’endormir une seule seconde.
Comme déclenchée par ma peur, la première Manifestation de ces Forces apparaît sur la Rivière: deux bateaux de formes identiques, un ayant la taille d’une frégate, venant lentement, encore loin de moi, et l’autre, guère plus grand qu'un radeau, se trouvant plus près de moi. Deux vaisseaux fantômes.
En m’envoyant une odeur de Soleil sur leurs feuilles, d’eau sur leurs racines, les arbres me font comprendre que sur ce petit bateau se trouve quelque chose de précieux. Alors que je me demande de quoi il peut bien s'agir, je remarque que je ne suis pas le seul à avoir perçu le message des arbres.
Pour la première fois ce soir j’ai peur car là où je vais je devrai endurer et souffrir. Je devrai survivre à ce qui veut tout anéantir, utilisant mon appartenance à ce Jour Spécial et ne laissant pas ma ruse s’endormir une seule seconde.
Comme déclenchée par ma peur, la première Manifestation de ces Forces apparaît sur la Rivière: deux bateaux de formes identiques, un ayant la taille d’une frégate, venant lentement, encore loin de moi, et l’autre, guère plus grand qu'un radeau, se trouvant plus près de moi. Deux vaisseaux fantômes.
En m’envoyant une odeur de Soleil sur leurs feuilles, d’eau sur leurs racines, les arbres me font comprendre que sur ce petit bateau se trouve quelque chose de précieux. Alors que je me demande de quoi il peut bien s'agir, je remarque que je ne suis pas le seul à avoir perçu le message des arbres.
3 commentaires:
Le message des arbres, oui. Tu as lu mes messages sur les arbres, sur les hommes qui sont des arbres ou sur les arbres qui sont des hommes ? Le film Kinsey, à la toute fin, il en parle. C'est très beau et...pur ;-) ces mots que tu écrits, mon cher Simon, ces mots qu'il me fait toujours autant plaisir de lire..Merci d'écrire...
C'est le Simon d'il y a plus de 8 ans que tu remercies ici, celui qui a écrit ces mots, mais ça va droit au coeur du Simon d'aujourd'hui. On se vole nos joies comme ça, moi et mes personnalités multiples.
Toi, Moi, Eux, et toutes leurs personnalités multiples...Nous sommes la somme et le reste de tous ces autres; j'en ai eu la preuve encore aujourd'hui dans l'une de mes sorties de solitaire en cavale; rien de bien compliquer: on s'asseoit sur un banc ou sur une pelouse de parc, on voit quelqu'un qu'on ne connait absolument pas, on lui adresse la parole, et c'est là que LE Moment Magique fait son apparition; il m'en est arrivé au moins quatre de ces moments-là en un seul après-midi: une belle jeune fille de 17 ans qui travaillait en aménagement paysager, coïncidence me suis-je dit, elle était tout ce qu'il y avait de plus rafraîchissant... puis après avec LA chauffeur(e) de taxi: je lui dis où je travaille, elle me dit qu'elle connaît qqun qui travaille là, je lui demande son nom, M. Samson me dit-elle AH! Clermont Samson ? Oui, lui. Dieu que le monde est petit Simon..si petit, mais en même temps si vaste... et puis le beau commis chez Archambault Musique..avec qui j'ai parlé des Chiens,le groupe qui passait à la galerie Rouje hier soir et que j'ai regretté de ne pas être allée voir, et encore,ces jeunes musiciens de la rue qui ont semblé tous surpris de voir qu'une vieille fée leur parle de LEUR musique qu'ils font (ils n'ont que 15 et 16 ans)ils ont semblé surpris que je puissse les connaître, à cause de l'article paru dans le Soleil il y a quelques temps... Quel bel après-midi encore j'ai vécu Simon.. Oui, les Autres, tous ces Autres-là, ceux qu'on aime le plusse comme ceux qu'on ne connait ni d'Ève ni d'Adam: ON LES CONNAIT TOUS FINALEMENT, QUAND ON S'Y MET VRAIMENT...J'espère que tout va bien pour toi; pour moi, on peut dire que oui...en ce moment. Passe une Bonne Nuit.xxx
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