Je ferme mes yeux tout en marchant, confiant que mon entourage ne recèle aucun danger. Mes pieds me renseignent sur l'endroit où je suis. Ici je m'enfonce un peu, c'est mou, et je dois fléchir les genoux pour garder ma vitesse: c'est du sable. Ensuite une surface dure mais parfois inégale qui me mouille timidement les pieds: de l'herbe pleine de rosée.
Quelque chose comme une lueur parvient à mes yeux fermés. Je les ouvre, et vois le lampadaire géant, dont la seule utilité est d'éclairer le terrain de baseball. Normalement j'ai du respect pour ces endroits qui malgré la nuit restent illuminés, et où il peut y avoir foule. Mais à cette heure, quand tous sont au lit, ces ampoules hyper-puissantes sont inutiles et même superflues. Une seule solution: la fronde.
Au troisième essai j'atteins la coquille de plastique qui protège l'ampoule. Quelques pierres plus tard la coquille se brise, et la pierre victorieuse reste prise au piège. Oops, cette fois j'atteins le poteau et un gros bouing sonore en résulte, se rendant sans aucun doute jusqu'aux oreilles de tous ceux qui dans les maisons environnantes dorment --- malgré le froid --- avec les fenêtres ouvertes.
Finalement ma fronde vise juste et je tue le soleil qui se trouve au haut de cette grande tige de métal. Maintenant, même si j’ai fait du bruit plus tôt, personne ne peut me voir.
Je m'assois, adossé au poteau, et je me repose un peu pour la première fois ce soir. Ma cape isole mon corps de la rosée. Je vois les petits papillons de nuit qui volettent, paniqués par la disparition de l’Espoir de leur Nuit. Je leur fais mes excuses, leur explique que c’est pour le bien de la soirée, de la Date, de la Fête, de l’Halloween. Quelques-uns se posent lentement sur moi et je les regarde, petites choses vivantes ne trouvant plus la Lumière, se contentant de ma chaleur. Allez, prenez ma chaleur, je vous la donne, je n’en ai pas besoin, moi la Noirceur me réchauffe.
Mais je dois les laisser à leur propre Quête.
Quelque chose comme une lueur parvient à mes yeux fermés. Je les ouvre, et vois le lampadaire géant, dont la seule utilité est d'éclairer le terrain de baseball. Normalement j'ai du respect pour ces endroits qui malgré la nuit restent illuminés, et où il peut y avoir foule. Mais à cette heure, quand tous sont au lit, ces ampoules hyper-puissantes sont inutiles et même superflues. Une seule solution: la fronde.
Au troisième essai j'atteins la coquille de plastique qui protège l'ampoule. Quelques pierres plus tard la coquille se brise, et la pierre victorieuse reste prise au piège. Oops, cette fois j'atteins le poteau et un gros bouing sonore en résulte, se rendant sans aucun doute jusqu'aux oreilles de tous ceux qui dans les maisons environnantes dorment --- malgré le froid --- avec les fenêtres ouvertes.
Finalement ma fronde vise juste et je tue le soleil qui se trouve au haut de cette grande tige de métal. Maintenant, même si j’ai fait du bruit plus tôt, personne ne peut me voir.
Je m'assois, adossé au poteau, et je me repose un peu pour la première fois ce soir. Ma cape isole mon corps de la rosée. Je vois les petits papillons de nuit qui volettent, paniqués par la disparition de l’Espoir de leur Nuit. Je leur fais mes excuses, leur explique que c’est pour le bien de la soirée, de la Date, de la Fête, de l’Halloween. Quelques-uns se posent lentement sur moi et je les regarde, petites choses vivantes ne trouvant plus la Lumière, se contentant de ma chaleur. Allez, prenez ma chaleur, je vous la donne, je n’en ai pas besoin, moi la Noirceur me réchauffe.
Mais je dois les laisser à leur propre Quête.
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