Un coup de vent fait tomber une autre poignée de feuilles rouillées. Elles tombent et gisent dans le caniveau, plus que mortes… mêlées aux détritus et à la saleté, elles semblent maudites. Trop de lampadaires qui donnent à la rue un air de cadavre que l’on garde en vie avec des potions et des tubes en caoutchouc. Ces lumières jaunâtres n’ont pas leur raison d’être.
Je laisse s'échapper de mes poumons un long cri, puis je ferme les yeux et j'écoute attentivement. Des chiens jappent. Un carillon accroché au-dessus d'une porte fait une curieuse petite musique, chaotique mais innocente. Un oiseau nocturne chante sa solitude.
J'ouvre les yeux. Le rictus des citrouilles disséminées me remplis de joie. Je ne suis pas seul.
Il y a près du pont une vieille maison de pierre, obstinée à ne pas partir malgré sa proximité à la structure métallique, malgré les tremblements de terre plus que quotidiens que le passage des trains lui fait subir.
Il y a de la lumière à l’intérieur. Un espoir naïf dans le cœur, j'enlève mon chapeau et je cogne sur le carreau de la jolie porte de côté. Pas de réponse. Alors que je remets mon chapeau et que je m’apprête à partir, les rideaux de dentelles sont tirés par une femme dans la quarantaine.
Elle me regarde de haut en bas. Après quelques secondes, elle fronce les sourcils, elle ouvre la bouche, et j'entends une voix indistincte et étouffée qui dit: "Qu’est-ce que tu veux?".
Pourquoi tout de suite cette méfiance? Pourquoi tout de suite cette hostilité impolie?
Je la laisse à sa paranoïa et je m’éloigne.
Je laisse s'échapper de mes poumons un long cri, puis je ferme les yeux et j'écoute attentivement. Des chiens jappent. Un carillon accroché au-dessus d'une porte fait une curieuse petite musique, chaotique mais innocente. Un oiseau nocturne chante sa solitude.
J'ouvre les yeux. Le rictus des citrouilles disséminées me remplis de joie. Je ne suis pas seul.
Il y a près du pont une vieille maison de pierre, obstinée à ne pas partir malgré sa proximité à la structure métallique, malgré les tremblements de terre plus que quotidiens que le passage des trains lui fait subir.
Il y a de la lumière à l’intérieur. Un espoir naïf dans le cœur, j'enlève mon chapeau et je cogne sur le carreau de la jolie porte de côté. Pas de réponse. Alors que je remets mon chapeau et que je m’apprête à partir, les rideaux de dentelles sont tirés par une femme dans la quarantaine.
Elle me regarde de haut en bas. Après quelques secondes, elle fronce les sourcils, elle ouvre la bouche, et j'entends une voix indistincte et étouffée qui dit: "Qu’est-ce que tu veux?".
Pourquoi tout de suite cette méfiance? Pourquoi tout de suite cette hostilité impolie?
Je la laisse à sa paranoïa et je m’éloigne.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire